Histoire du Daki Ling
Tout commence par un monastère des Augustins bâti en 1258, que les frères abandonneront en 1361.
Au XVIème siècle, les lieux sont transformés en entrepôts par une dynastie de riches négociants et banquiers d’origine suisse, la famille Sollicoffre. Mais leurs descendants tombent en faillite en 1739 et les locaux sont rachetés par l’imprimeur Auguste Mossy. Nommé maire de la municipalité du Centre le 8 avril 1800, il y installe une des trois mairies créées à Marseille par la Constitution de l’an VIII, jusqu’à ce que la loi du 6 mars 1805 réinstaure la mairie unique.
Les bâtiments qui ont aussi abrité une salle de jeu de paume, accueilleront ensuite des cours communaux, puis une « école spéciale de musique et de chant » avant que n’y soit créé en 1855 une salle de ventes qui fermera ses portes en 1981. On peut d’ailleurs encore lire l’appellation « commissaires-priseurs » gravée au-dessus de la grille ouvrant sur la cour.
La salle abritera ensuite divers événements culturels, puis servira de salle de répétition pour le Théâtre des Bernardines pour enfin devenir Daki Ling, Le Jardin des Muses en 2001.
Monastère, entrepôt, mairie, salle de jeu de paume, école de musique, salle de ventes… Ce lieu est imprégné d’histoire.